Expositions passées

Du 18 avril au 16 juin 2024

Inspirée de l'essai d'Astrida Neimanis "Hydrofeminism : Or, On Becoming a Body of Water", l'exposition explore les liens entre l'homme et l'écologie et invite les visiteurs à reconsidérer leur relation avec la nature. Il s'agit de la première exposition conçue par le nouveau duo de directeurs de la Städtische Galerie Fruchthalle, Joanne Rodriguez et Jan Philipp Nühlen.

Les œuvres de l'artiste Riikka Tauriainen (née en 1979 en Finlande) et de l'artiste Tomas Kleiner (né en 1990 en Suède) associent les thèmes du corps et de l'eau, de la région et des écosystèmes ainsi que des micro-organismes. Les œuvres de Tauriainen explorent l'élément eau de manière poétique et scientifique, tandis que Kleiner s'intéresse aux hybridations et aux adaptations à des circonstances changeantes. Des œuvres de la collection Rastatt - entre autres d'Otto Dix et URSULA - complètent et approfondissent cette thématique. Le Rhin et la Murg, fleuves marquants de Rastatt, ainsi que l'anguillier "Heini" - aujourd'hui un bateau-musée dans le Vieux Rhin - sont également intégrés à l'exposition, créant ainsi un dialogue sur les interdépendances entre les hommes et la nature dans la région.

L'exposition "Mon corps est marais, estuaire, écosystème..." soulève d'importantes questions sur des visions alternatives de la gestion de la nature et promeut une coexistence égalitaire.

Du 14 juillet 2023 au 1er avril 2024

Qui ne connaît pas cette situation : parfois, un autre point de vue change complètement la vision des choses. Avec l'exposition "Point of View", le directeur du musée Sebastian Schmitt propose aux amateurs d'art de nouveaux points de vue sur la collection Rastatt et sur les œuvres sélectionnées de trois artistes ayant chacun une approche conceptuelle différente. Du 14 juillet 2023 au 1er avril 2024, la présentation dans la Städtische Galerie Fruchthalle invite à jeter un regard neuf sur les œuvres d'art du fonds de l'établissement. Il s'agit de la dernière exposition organisée par Schmitt avant sa réorientation professionnelle. En accord avec son style très personnel, avec lequel il a marqué et enrichi la Fruchthalle lorsqu'il était directeur du musée, les personnes intéressées peuvent s'attendre à de nouveaux points de vue passionnants lors de son exposition finale.

Du 12 mai au 2 juillet 2023

TOP_0023 relie dix-huit positions individuelles émergentes et est visible en deux endroits : À la Städtische Galerie Fruchthalle et au Kunstverein Rastatt dans le Pagodenburg. L'exposition crée ainsi une ligne de jonction au sein de la ville et apporte de nouvelles impulsions artistiques à la société urbaine. En collaboration avec l'Académie des beaux-arts de Karlsruhe, la Städtische Galerie Fruchthalle et le Kunstverein Rastatt présentent les travaux de fin d'études des élèves de maîtrise*. La diversité des positions artistiques reflète les évolutions actuelles de l'art contemporain, tant sur le plan des médias que sur celui des thèmes abordés. L'exposition invite à se plonger dans la diversité et à découvrir des artistes en pleine ascension à la fin de leur processus de maturation académique. Tous les artistes* sont représentés par des œuvres respectivement à la Städtische Galerie et au Kunstverein in der Pagodenburg. Le Kunstverein est ouvert en parallèle et se trouve à dix minutes à pied. Les artistes* : Erina Bonk / Flora Fritz/ Max Gömann/ Jungin Hwang/ Michèle Janata/ Hyunjin Kim/ Fabian-André Krippner/ Vincent Krüger/ Lena Laguna Diel/ Miji Lee/ Sojeong Moon/ Till Müller/ Hannes Mussner/ Christoph Nuber/ Antonella Rottler/ Jana Trautmann/ Fancheng Xu/ Areum Yoon

Du 23 février au 1er mai 2023

L'exposition présente une multitude d'œuvres différentes de l'artiste Manfred Emmenegger-Kanzler d'Ottersweier. Ainsi, l'exposition présente aussi bien des travaux en céramique que des œuvres réalisées temporairement en briques. De plus, l'un de ses objets sera présenté dans la boîte en verre devant la Fruchthalle. Dans l'exposition "Treppensteigen", les terres cuites de Manfred Emmenegger-Kanzler sont au centre de la présentation. Elles font référence à des formes architecturales de base telles que des maisons, des escaliers, des piliers ou des tours et acquièrent quelque chose de vivant grâce à leur surface trouée et à leur couleur terreuse. Ses "cages d'escalier", comme l'artiste lui-même appelle cette série d'œuvres, mènent au "néant". Pour Emmenegger-Kanzler, le chemin reste le but.

Du 9 décembre 2022 au 1er mai 2023
L'exposition de la sculptrice et peintre Myriam Holme est basée sur un collage de la série "poetry of the week" de Holmes. Les collages sur papier combinent des éléments de substitution basés sur l'écriture avec différentes techniques de création. Une sélection de 21 collages de cette série est présentée pour la première fois dans un cadre muséal et mise en relation avec une installation de sculptures qui occupe tout l'espace. Ces travaux, présentés à même le sol, sont essentiellement basés sur des plaques d'aluminium courbées qui s'intègrent à tâtons dans l'espace et entrent en relation avec l'architecture postmoderne de la Fruchthalle. Ainsi, l'exposition devient également une expérience sensorielle.
L'artiste : Myriam Holme a étudié de 1996 à 2002 à l'Académie nationale des beaux-arts de Karlsruhe. Elle a elle-même enseigné aux académies d'art de Munich et de Düsseldorf et a reçu des bourses du Kunstfonds Bonn, du Land de Bade-Wurtemberg et de l'Académie allemande de Rome. en 2017, elle a reçu le prix d'art Kubus pour la peinture élargie au Kunstmuseum de Stuttgart. Holme a présenté ses œuvres dans des expositions individuelles et collectives dans des musées en Allemagne et à l'étranger.

Du 9 décembre 2022 au 1er mai 2023
Avec cette exposition, la galerie montre une présentation de sa collection pour la fin de l'année 2022 et introduit en même temps l'année du jubilé. La présentation se nourrit d'œuvres de la collection "Kunst in Baden nach 1945" et de contributions contemporaines. Des concepts spatiaux en peinture et en dessin sont confrontés à des sculptures qui occupent l'espace. Des artistes de différentes générations se rencontrent et traitent le thème de l'espace en sculpture et en peinture. On peut y voir des œuvres de Manfred Emmenegger-Kanzler, Gerlinde Fertig, Jochen Damian Fischer, Lea Gocht, Barbara Haim, Johanna Helbing-Felix, Bernadette Hörder, Günther Karcher, Jörn Kausch et Susanne Neiss, entre autres.

Du 1er octobre 2022 au 22 janvier 2023
Depuis le 1er octobre déjà, la galerie Fruchthalle accueille l'exposition de Jan-Hendrik Pelz. Dans des peintures à l'huile, assemblées en objets picturaux grandeur nature, l'artiste a fait le portrait de personnes qui ont fui en Allemagne en quête de protection contre la guerre, la terreur et la persécution politique. La coopération avec des personnes en fuite s'est faite par l'intermédiaire du centre d'accueil pour réfugiés (Landeserstaufnahmestelle für Flüchtlinge - LEA) d'Ellwangen. "An Inner Place" montre les personnes arrivées ici et qui font désormais partie de notre société. Ils semblent détendus et gardent les yeux fermés, ce qui crée une atmosphère calme et concentrée qui implique le spectateur et fait de lui une partie de cette communauté multiculturelle. L'exposition donne également la parole aux personnes dont elle fait le portrait, qui décrivent brièvement et de manière largement anonyme leur expérience de la fuite.

Du 8 juillet au 27 novembre 2022

L'exposition de groupe "Schmunzeln - von heiter bis absurd" à la Städtische Galerie Fruchthalle de Rastatt, s'intéresse au moment de l'absurde et de la gaieté dans la production et l'observation de l'art. Toutes les œuvres sont liées par une attitude de base humoristique et un moment de clin d'œil dans l'approche. L'exposition met l'accent sur des aspects tels que l'humour de l'image, l'illusion, la théâtralité ainsi que sur l'interaction entre l'œuvre et le titre ou la relation entre l'image et l'écriture. Les œuvres n'ont pas pour but d'être drôles, mais peuvent être lues comme telles. L'exposition a lieu en coopération avec la Hochschule für Gestaltung de Karlsruhe (HfG) et est soutenue par la SV Versicherung et la LBBW.

Artistes participants* :
Francis Alÿs, Chaos Comic Club, Toninho Dingl, Sophie Innmann, Lisa Mühleisen, Jochen Mühlenbrink, Karo Kucher, Patricia Paryz, Jonas Maria Ried, Timm Ulrichs, Super Vivaz : Lina Baltruweit et Johannes Breuninger, Johanna Wagner, Georg Weißbach, André Wendland.

L'exposition est complétée par des contributions d'étudiants de la Hochschule für Gestaltung (HfG) de Karlsruhe, une collection internationale de blagues et des œuvres de la collection Westermann.

Du 8 juillet au 18 septembre 2022

Le sculpteur sur acier Rüdiger Seidt (né en 1965 à Forbach en Forêt-Noire / vit et travaille dans la même ville) utilise un canon de formes constructives et concrètes pour la fabrication de ses sculptures en acier. Ses travaux séduisent par leur précision et leur effet spatial, qui se nourrit également de l'interaction entre l'environnement local et la qualité de la surface. Seidt présente un aperçu compact et représentatif de ses trente années de création dans une exposition de cabinet à la Städtische Galerie Fruchthalle.

Du 11 décembre 2021 au 5 mai 2022

Pendant la période de fermeture liée aux travaux de rénovation, la Städtische Galerie Fruchthalle présente des fonds graphiques et de l'art contemporain dans le musée municipal. La collection de la galerie de Rastatt repose en grande partie sur la collection d'estampes Lütze et le collage monumental d'Anselm Kiefer, l'œuvre la plus précieuse de la maison, est composé de gravures sur bois figuratives.

Le spectacle " Grafik ! Grafik ! au musée municipal de Rastatt met l'accent sur ce point fort identitaire. On peut y voir des dessins, des gravures, des gravures sur bois et sur linoléum, c'est-à-dire une large palette d'art graphique. Les techniques d'impression sont également expliquées et des plaques d'impression originales sont présentées en accompagnement des pièces exposées. Le musée de la ville présente en outre des dessins à la plume de Karl Hubbuch, réalisés dans les années 1944-46. Ils représentent des vues du château Favorite, du château Pagodenburg et du château résidentiel de Rastatt.

Outre les œuvres des collections des deux établissements, une installation qui occupe toute la pièce et d'autres travaux de l'artiste de Karlsruhe Peco Kawashima (*1979 à Kyoto, Japon/ vit et travaille à Karlsruhe) sont exposés. Les œuvres de la lauréate du prix Hanna Nagel 2021, toutes en papier, entrent en relation avec les collections d'arts graphiques et relient ainsi le point fort "Art en Bade après 1945" à l'actualité.

Du 1er mai au 3 octobre 2021

Le projet d'exposition On the Quiet (en français : en silence) se base sur un colis. C'est la solution la plus simple et la moins chère pour envoyer quelque chose de matériel dans le monde entier, même en période de pandémie. Pour On the Quiet, un tel colis est rempli d'art. Tout ce qui est nécessaire à l'exposition est contenu dans celui-ci. Les œuvres sont ensuite complétées - par des éléments déjà présents dans le musée concerné - comme des podiums, des écrans, de la peinture murale ou la main-d'œuvre des collaborateurs. Le plus grand pack standard, d'un poids maximal de 31,5 kg, constitue le cadre dans lequel évoluent les artistes participants*. L'exposition fait le tour du monde en silence, avec une faible empreinte écologique : de la galerie Stadt Sindelfingen, où le projet a été présenté pour la première fois, à la Kunsthalle Mannheim, maintenant à la Städtische Galerie Fruchthalle de Rastatt, puis au Museo Nacional de Bellas Artes de Santiago du Chili, avant de continuer en Chine, au Mexique ou en Afrique du Sud.

Sous la direction de Carolina Pérez Pallares/ Benjamin Appel/Sebastian Schmitt

Artistes participants* : Jamika Ajalon/ Benjamin Appel/ Art n More : Paul Bowler et Georg Weißbach/ Silvia Bächli/ Ernst Caramelle/ Eric Hattan/ Schirin Kretschmann / Carolina Pérez Pallares / Marion Porten/ Thomas Rentmeister/ Manuela Ribadeneira/ Tilo Schulz/ Maya Schweizer

Du 1er mai au 3 octobre 2021

Lucia Mattes (*1996 à Heidelberg / vit et travaille à Karlsruhe) s'intéresse dans ses travaux aux phénomènes de la culture populaire et quotidienne. Elle les traduit et les commente à l'aide de techniques artistiques traditionnelles dans une forme haptique, souvent douce. Pour son travail sur la rampe de la Fruchthalle, elle s'est penchée sur la culture des mèmes sur Internet. Elle a feutré à la main de petites tapisseries qui traitent du phénomène des vidéos de chats en tant que succès viral sur Internet et des slogans en tant que prétendues leçons de vie. L'exposition sur la rampe dans la Fruchthalle comprend également une intervention dans le cabinet Kiefer. Mattes laissera pendre une chaîne de tissu surdimensionnée de la balustrade et thématisera ainsi la situation entre le collage monumental et le musée à plusieurs niveaux. D'une part, le rapport entre l'œuvre et la situation spatiale est abordé, ainsi que le processus de muséification de l'œuvre elle-même. En outre, la chaîne en matériau souple est aussi un clin d'œil au serment de fidélité d'un lien éternel qu'expriment les cadenas sur les balustrades des ponts.

Du 8 février au 18 octobre 2020

Dans l'exposition actuelle de la Fruchthalle, le peintre et sculpteur Gerhard Neumaier sert des plats culinaires en réalisant des peintures de plats sur des assiettes géantes, comme s'il s'agissait de vrais repas. Créés intuitivement au cours du processus de peinture, les tableaux montrent par conséquent des "temps de peinture", dans lesquels des plats fictifs sont imaginés de manière abstraite et peints à l'huile. Alors que Daniel Spoerri, avec son EAT-Art, présente depuis les années 1970 les choses autour de la nourriture comme une représentation dans un montage, Gerhard Neumaier ouvre avec son art une nouvelle qualité de représentation picturale et sert dans MALZEIT des mets culinaires comme une abstraction quasi comestible.

Du 3 août 2019 au 26 janvier 2020

Peinture et sculpture, surface et espace, couleur et structure, ligne et forme, tels sont les thèmes de la réunion d'œuvres, en partie de grand format, du peintre bâlois Andreas Durrer et du sculpteur Armin Göhringer. La ligne, dans son mouvement à la fois abstrait et concret, et la matérialité des espaces colorés et des blocs de bois y jouent un rôle important, tout comme les abstractions lyriques de Durrer et les masses parallélépipédiques de Göhringer, maintenues par des entretoises filigranes. Les 32 peintures acryliques et les 27 sculptures en bois présentées dans l'exposition ont en outre un rapport très concret avec les poids.

De mars au 21 juillet 2019

À l'occasion de son 70e anniversaire cette année, la Städtische Galerie Fruchthalle présente un grand aperçu de l'œuvre de l'artiste photographe Ralf Cohen, né à Solingen et vivant à Karlsruhe, qui travaille exclusivement en analogique. L'exposition présente des séries et des cycles de l'artiste couvrant plus de 40 ans d'exploration du médium photographique - des premiers portraits de personnalités renommées, comme Walter Scheel, aux images fictives d'îles imaginaires de Cohen ou à la série "Neuland", dans laquelle des tirages grand format sont à nouveau soumis à un traitement important et à l'influence de la nature. On constate ainsi à quel point Ralf Cohen sait exploiter de manière polyvalente les possibilités photographiques offertes par la technique de prise de vue et de tirage analogique.

D'octobre 2018 au 10 mars 2019

Née à Hüfingen en Forêt-Noire et vivant à Fribourg, l'artiste a d'abord étudié le design textile à la Fachhochschule de Reutlingen et l'histoire de l'art à l'université de Fribourg, mais elle a ensuite rejoint l'Académie nationale des beaux-arts de Karlsruhe, où elle a suivi la classe de peinture du professeur Peter Dreher de 1975 à 1980. La peinture à l'huile de la série "Marché", présentée sur la rampe d'accès de la galerie, montre bien qu'Eva Rosenstiel est issue de l'école de Peter Dreher. La matérialité de la peinture correspond ici de manière plastique aux tissus des tas de vêtements que l'artiste a découverts sur un marché parisien et qu'elle a d'abord photographiés avant de les transposer en peinture, en partie devant des arrière-plans photographiques montrant le lieu du marché lui-même et ses structures qui changent chaque jour. La peinture acquiert ainsi un réalisme quasi magique, qui permet à la matière textile de sortir pour ainsi dire de la surface.

Du 17 février au 30 septembre 2018

La Städtische Galerie Fruchthalle a ouvert ses portes pour la première fois le 19 juin 1993 et a présenté depuis lors un total de 90 expositions avec plus de 250 artistes. L'exposition anniversaire des 25 ans de l'institution présente une sélection de pièces de la collection Rastatt, qui compte désormais plus de 1000 œuvres d'art dans les domaines de la sculpture, de la peinture, des arts graphiques et du dessin.

De septembre 2017 au 28 janvier 2018

L'exposition présente l'œuvre peint et dessiné de Nino Malfatti à travers une vaste sélection de 110 pièces. L'artiste, né en 1940 à Innsbruck et vivant aujourd'hui à Berlin, a étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe de 1967 à 1972. Nino Malfatti est déjà représenté dans la collection Rastatt par une peinture de jeunesse et un dessin datant d'après ses études. Dans ces travaux des années 1970, que l'on peut voir à côté d'autres œuvres de jeunesse, une rampe d'escalier est posée sur la toile monochrome dans un étagement sans but et en perspective comme une composition constructive, et des pinces à linge dessinées au crayon dans un alignement sériel et une nuance différenciée de noir et de blanc deviennent le décalage d'un arrangement tout aussi constructif. La fine gradation des tons et la stratification dense créent des structures spatiales qui réunissent des aspects de réalisme et de constructivisme.

Du 10 juin au 17 septembre 2017

En mémoire de l'artiste de Pforzheim Ulrike Michaelis, décédée en 2015, avait étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe avec Harry Kögler et est représentée par deux œuvres dans la collection de Rastatt... L'exposition actuelle dans la Fruchthalle illustre quelques phases de développement décisives dans la vie de l'artiste. Elle y associe des capacités artistiques intuitives d'abstraction et de composition à des chiffrages figuratifs de la féminité. Dans son programme pictural, elle recourt de plus en plus à des fragments de corps et à des emblèmes de récipients, dans lesquels des gestes de sensibilité parlants deviennent visibles. Elle développe ainsi un sens subtil de la couleur, qui est le plus souvent mis en œuvre de manière plane et constructive en contrepoint des éléments figuratifs.

Du 2 février au 28 mai 2017

En coopération avec la fondation Herbert Weisenburger, l'exposition présente une sélection du vaste travail de l'artiste photographe originaire de Worms et vivant à Mannheim, dont les travaux déjouent délibérément les attentes conventionnelles vis-à-vis du médium "photographie". Ses clichés en couleur montrent des situations périphériques dans différentes positions, parfois floues ou vues de très loin, par exemple à travers une vitre.

Du 8 octobre 2016 au 22 janvier 2017

Le dessinateur, graphiste et peintre Karl Hubbuch (1891-1979) est l'un des représentants éminents et de renommée internationale de la Nouvelle Objectivité, du vérisme et de l'expressionnisme d'après-guerre. Alors que ses études à Karlsruhe et à Berlin avaient déjà été interrompues par la Première Guerre mondiale, le régime nazi et la Seconde Guerre mondiale interrompirent son poste de professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe, où il finit par enseigner à nouveau jusqu'en 1957. En tant qu'homme et artiste, ce natif de Karlsruhe, décédé en 1979 dans sa ville natale, a tiré les conséquences des catastrophes sociales du 20e siècle en s'engageant toute sa vie pour l'équilibre social et la paix mondiale. La réconciliation avec le voisin occidental, la France, dont il appréciait le pays et les habitants, lui tenait particulièrement à cœur et c'est pourquoi il les a capturés dans ses tableaux lors de ses nombreux voyages.

Il est lié à Rastatt non seulement par sa deuxième femme, Ellen, mais aussi par sa brève activité de conseiller municipal et ses activités dans le mouvement antifasciste après la Seconde Guerre mondiale. C'est à cette époque qu'il a réalisé de nombreux dessins sur Rastatt, ville baroque et détruite par la guerre.

Du 30 avril au 25 septembre 2016

Depuis 1991, la sculpture en acier "L'incontro (La rencontre)" du sculpteur italien Giuliano Vangi se trouve sur la Faneser Platz à Rastatt. À l'occasion du 85e anniversaire de l'artiste et des 30 ans de jumelage entre Fano-Rastatt, la Städtische Galerie Fruchthalle présente des œuvres actuelles réalisées au cours des 15 dernières années. L'exposition comprend 30 plastiques et sculptures de différents matériaux : bronze, nickel, marbre, granit, bois, ivoire. Parfois, Vangi mélange différents matériaux dans un même objet et augmente ainsi le degré d'animation de la personne représentée, les figurines étant en outre dotées d'yeux en verre et de prothèses dentaires implantées. Dans la plus grande œuvre de l'exposition, la sculpture "Veio", qui mesure douze mètres de long, Vangi utilise même une moto, une "Triumph Tiger", pour augmenter l'authenticité. Dans deux sculptures peintes grandeur nature en aulne et en tilleul, l'artiste montre en outre sa maîtrise de la technique de sculpture traditionnelle.

Du 21 janvier au 17 avril 2016

L'exposition de printemps 2016 de la Städtische Galerie Fruchthalle présente l'œuvre de Susanne Zetzmann dans une exposition complète. Née à Brême et installée depuis plus de 15 ans à Baden-Baden, l'artiste, qui a étudié le design textile à l'Académie des arts de Stuttgart dans les années 1970, offre dans cette exposition rétrospective un aperçu de ses multiples créations. En plus de 40 ans d'activité indépendante, elle a changé plusieurs fois de "style" et a modifié et élargi ses possibilités d'expression artistique de manière expérimentale. L'éventail s'étend des couleurs gestuelles, dont l'abstraction contient à la fois des éléments figuratifs et narratifs, aux objets sculpturaux, qui prennent parfois le caractère d'assemblages et d'installations, en passant par une phase où elle travaillait de manière monochrome et constructive.

Du 24 septembre 2015 au 10 janvier 2016

Intitulée "TRANS-FORM", l'exposition d'automne de cette année à la Städtische Galerie Fruchthalle illustre les mutations de l'art et de la peinture contemporains en présentant, toutes générations confondues, différentes personnalités d'artistes et leurs œuvres et en les mettant en relation dans un parcours de mise en scène spécialement conçu à cet effet.

Du 14 mai au 13 septembre 2015

En coopération avec la fondation Herbert Weisenburger, la Städtische Galerie Fruchthalle présente, dans le cadre de sa présentation estivale et en lien avec des œuvres de la collection Rastatt, une sélection rétrospective de l'œuvre picturale de Manfred Garstka, artiste originaire de Prusse orientale et vivant aujourd'hui à Odenwald. L'exposition offre un regard exemplaire sur la genèse de l'œuvre de l'artiste et s'étend de ses travaux des années 1950 à sa création actuelle. Il apparaît que Manfred Garstka s'inspire, dans les différentes phases de son œuvre, des courants de son époque, tels que le pop art et la nouvelle figuration, ainsi que d'artistes individuels de premier plan, tels que Francis Bacon, Matta ou Hans Bellmer, tout en conservant son propre style. La vue d'ensemble de son œuvre montre en outre que son langage formel, qui mêle à son imagination purement abstraite des éléments physiques et surréalistes, a gagné en expressivité et en dynamique au fil de son évolution.

Du 5 février au 3 mai 2015

L'exposition de printemps à la Städtische Galerie Fruchthalle illustre l'influence suprarégionale de l'art badois. Après douze ans d'enseignement, Ralph Fleck, peintre fribourgeois et ancien élève de Peter Dreher, a quitté son poste de professeur à l'Académie des beaux-arts de Nuremberg à l'été 2014. L'artiste, largement connu pour ses tableaux Impasto, a su transmettre à ses étudiants aussi bien son expérience artisanale et ses compétences dans le maniement de la peinture à l'huile que l'attrait indestructible du tableau noir.

Du 16 octobre 2014 au 25 janvier 2015

Sous le slogan FIT IN FARBE, on peut voir des abstractions chromatiques des dix dernières années du peintre fribourgeois Ben Hübsch. Avec 56 œuvres, l'artiste, descendant direct de l'architecte Heinrich Hübsch de Karlsruhe, maître-élève du professeur Peter Dreher à l'Académie des beaux-arts de Karlsruhe et professeur d'arts plastiques à l'École supérieure des beaux-arts, de design et de musique populaire de Fribourg, présente une sélection de sons colorés virtuoses dont la mobilité immanente et le cadre énergétique sont comparables aux compositions tonales de la musique.

Du 15 mai au 5 octobre 2014

La Städtische Galerie Fruchthalle de Rastatt aborde la thématique de la décennie dans une vue d'ensemble. L'exposition présente, à travers plus de 50 pièces issues des fonds de la collection, un large éventail d'affirmations artistiques du type décrit ci-dessus, dans lesquelles il apparaît clairement que la tendance à l'individualisation constitue un contre-courant à l'uniformité égalitaire de la mondialisation naissante. Parmi les artistes exposés figurent des personnalités aussi renommées qu'Alfonso Hüppi, Lothar Quinte, Wolf Pehlke, Armin Göhringer, Sabine Funke, Stephan Balkenhol, Renate Koch, Vera Röhm, AGNESS, Hildegard Fuhrer, Karl Heinz Bux, Johanna Helbling-Felix et bien d'autres.

Du 1er février au 4 mai 2014

Dans le cadre de son exposition de printemps, la Städtische Galerie Fruchthalle de Rastatt présente, du 1er février au 4 mai 2014, les œuvres actuelles de l'artiste Agnes Märkel, qui vit à Karlsruhe, a étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe auprès de Horst Egon Kalinowski et a déjà reçu de nombreux prix. Les œuvres grand format sur papier présentées font dialoguer deux médias, la photographie et le pastel, et sont donc conçues de manière bimédia. Chaque idée de tableau commence par un arrangement complexe de photos qui, réparties sur la surface du tableau, sont étendues et réinterprétées par le dessin au pastel. Les éléments photographiques sont intégrés comme des extraits de la réalité, comme une image dans l'image, dans des scénarios qui semblent parfois fantastiques. Contrairement au collage courant, les photographies ne sont toutefois ni recadrées ni surchargées par le pastel, mais sont optiquement tissées avec le dessin de telle sorte que les deux médias ne peuvent pas être distingués au premier coup d'œil. La surface rugueuse du dessin à la main et la douceur de l'impression numérique se fondent en un présent vivant et vont alternativement "au-delà des frontières", comme le titre de l'exposition.

Du 3 octobre 2013 au 19 janvier 2014

Dans son exposition d'automne, la Städtische Galerie Fruchthalle de Rastatt présente une rétrospective de l'artiste peintre Hildegard Fuhrer avec des tableaux datant de 1967 à 2013. Née à Schwäbisch Gmünd, l'artiste a étudié à l'Académie de Karlsruhe auprès du professeur Albrecht von Hancke ainsi que l'histoire de l'art à l'Université de Karlsruhe. L'exposition est symboliquement placée sous le signe du papillon, car l'évolution de la peinture de Hildegard Fuhrer depuis plus de 40 ans révèle des étapes de transformation essentielles, relevant de la génétique picturale, qui peuvent être métaphoriquement assimilées à la métamorphose changeante et miraculeuse du papillon. De la même manière que ce dernier passe de l'œuf à la larve et de la chrysalide au papillon, l'œuvre de Hildegard Fuhrer connaît des changements de motifs de nature comparable, à la fois dans les thèmes des tableaux et dans l'utilisation des moyens de peinture, qui sont liés à l'évolution, à la symbolique et aux signes.

Du 18 mai au 22 septembre 2013

Au cours des vingt années qui ont suivi la création de la Städtische Galerie Fruchthalle, qui a ouvert ses portes pour la première fois le 18 juin 1993, l'activité d'exposition a été continue. Outre de nombreuses expositions thématiques, plus de 100 artistes, en particulier de la région du sud-ouest, ont pu être présentés dans le cadre d'expositions individuelles ou collectives. En lien avec le programme d'exposition, la collection Rastatt s'est progressivement élargie et comprend désormais, avec les objets de la collection Westermann, environ 1 000 œuvres d'art. Au cours des deux dernières décennies, plus de 130.000 visiteurs se sont rendus à la galerie.

Du 31 janvier au 5 mai 2013

Dans son exposition de printemps "VorOrt - Achtfach", la Städtische Galerie Fruchthalle présente les travaux de huit artistes vivant à Rastatt et dans ses environs. L'exposition se penche sur le champ créatif artistique de la ville baroque et le place dans le contexte de l'art dans le pays de Bade après 1945, sans prétendre dresser un tableau complet du potentiel existant et de toutes les positions artistiques actives sur place. La sélection se limite à des personnes qui n'ont pas encore exposé à la Fruchthalle. Leur nombre est aussi déterminé qu'arbitraire. Bien que Heidrun Dautner, Albert Kiefer, Gerd Nöldner, Gina Plunder, Klaus Ruschmann, Paul Sachse, Henning Schwarz et Ralf Taller vivent et travaillent sur place, la plupart d'entre eux ne se connaissaient pas jusqu'à présent. Leur rencontre dans le cadre de l'exposition s'est faite par un mélange de hasard et de sélection.

Du 14 septembre 2012 au 13 janvier 2013

Avec Rolf-Gunter Dienst, une exposition individuelle à l'occasion de son 70e anniversaire rend hommage à une personnalité artistique qui, depuis 50 ans, a posé et pose encore des jalons au-delà de la région, tant sur le plan de la critique que de la création artistique, grâce à ses travaux et à sa position singulière. Ce n'est pas un hasard si l'exposition s'intitule "I'll just keep on", car elle exprime aussi bien l'envie persistante de production artistique qui continue d'animer l'artiste que le processus de création en série qui traverse toute son œuvre

Du 17 mai au 2 septembre 2012

Carlos Granger représente une position importante de la sculpture non-figurative après 1945 et fait partie, dans les années 1960, des artistes qui, dans l'environnement de la légendaire St. Martin's School of Art de Londres, réalisent de manière inédite des sculptures avec des matériaux industriels contemporains dans un langage formel réduit et essentiellement linéaire. De 1973 à 1982, il interrompt son activité sculpturale et se tourne vers la photographie de natures mortes et de paysages avant de trouver, en l'espace de quelques années, la forme épurée mais précisément élaborée de la sculpture qui caractérise aujourd'hui encore son œuvre.

Du 3 février au 6 mai 2012

Le verbe anglais "to frame", qui a de nombreuses significations, parfois contradictoires - formuler, se former, piéger quelqu'un - constitue la parenthèse, l'élément qui relie et rapproche les différents groupes d'œuvres présentés dans l'exposition. Il s'agit de pièces qui nécessitent un deuxième regard. Rien ne se révèle au premier coup d'œil. Par exemple, les portraits du cycle d'œuvres "Das Hitler-Projekt" sont en grande partie des montages, dans lesquels les parties du corps de différents modèles sont assemblées en un nouvel ensemble. Dans ce contexte, la notion de "banalité du mal", forgée par Hannah Arendt, acquiert une nouvelle virulence.